black-out

Publié le par Karl Hans

 

 

 

"Il a eu AIM qu'ils n'ont pas connu, puis MSN, ils ont démarré à MSN, et y'a eu facebook, maintenant y'a plus rien, ils sont passé de narcisso-moi-jai-une-vie au statut d'introverti surbouqué, et ils pensent tout avoir inventé. Pauvre générations. Et moi j'suis là, entre partout et nul part. Surtout ailleurs."

 

Ils sont tous sur facebook à s'entre-tuer, et bien je serais sur google plus, presque seul à nager.

Je n'aime plus mes semblables, je n'ai plus de semblables, je suis détesté sans qu'on me le dise, de mes semblables, et je suis plus parano, que mes semblables.

 

Et dans ma tristesse autant profonde que bavarde, je lui ai écrit.

"c'est marrant, je repensais à toi (enfin plus que d'habitude, avec une certaine insistance, comme si quelque chose me forcait a rentrer en contact avec toi), et j'apprends que tu déménages/emmenage. Le temps passe trop vite et je me rends compte qu'en fait la seule chose que j'ai zappé c'est d'être franc avec toi et d'avoir toujours tout contourner de maniere pseudo-poetique.
Mais on dirait qu'à la gare qu'etait le lycée, j'ai pris le wagon du bétail et toi celui des premières classes, pensant que ca serait mieux... Et puis j'suis encore la a ecrire des truc invraisemblable auquelles tu ne sera pas quoi me repondre. Alors oui le temps passe, mais rien ne change vraiment :$"

 

PAN.

 

Conclusion : J'ai cru tomber amoureux, et j'ai vu que pour tomber amoureux, faut un minimum de réciprocité. Et bien j'ai mis 5 ans a voir que non. Perdu.

Publié dans Tristesse

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